20.4.11

Les Classiques du Printemps

 
Le cyclisme est très populaire en France, mais pour la majorité, ça veut dire simplement le Tour de France, ce grand événement sportif qui se passe en juillet, la période de vacances pour beaucoup de personnes.  Pendant le Tour, on aime bien faire un pique-nique à côté de la route et voir tous les cyclistes passent, mais à part ça, le vélo ne joue pas un grand rôle dans la vie des Français.  

Mais en Belgique, le cyclisme est presqu’une religion.  Les Belges ont une longue tradition de soutenir leurs athlètes à côté de la route avec beaucoup d’enthousiasme.  Au printemps, beaucoup de grandes courses sur le circuit professionnel se passe en ou près de la Belgique.  

On appelle ces courses du printemps «les classiques», à cause de leur vieillesse (commencées avant 1900), et leur prestige dans le monde du vélo.  Ces événements, appellés aussi « monuments », sont très difficiles: ils se passent dans un jour seul, et les cyclistes doivent traverser de longues distances sur du terrain diverse.  Le temps donne un élément de chance aux classiques, car c’est le printemps, et tout peut se passer: il peut faire beau, avec du soleil et de bonnes températures, ou il peut faire mauvais, avec de la pluie et quelquefois de la grêle.   

Au passé, le nord de la France (les départements de Nord et Pas-de-Calais) et la Belgique faisaient une région compréhensive.  Il y a une classique qui se passe en France, et elle a deux noms: « la Reine du Nord » et « l’Enfer du Nord ».  Les cyclistes commencent à Paris et terminent ~260 kilomètres (~200 milles) plus tard dans le vélodrome d’une petite ville à côté de Lille qui s’appelle Roubaix.  Aujourd’hui les cyclistes commencent à Compiègne, 20 kilomètres à l’est de Paris.  
  

Paris-Roubaix est célèbre pour ses secteurs « pavés », où on roule sur les pierres dans les petites routes.  Pour survivre ce terrain difficile, on fait des vélos spécialisés.  Vous aussi, vous pouvez acheter votre vélo, modèle « Roubaix » dans une boutique de sports.  
Le temps change les conditions de la route, mais à la fin les cyclistes sont tous la même couleur brune, leurs maillots pas reconnaissables.  Si ce n’est pas la boue qui les couvre à cause de la pluie, c’est la poussière d’une route sèche.  C’est toujours une question de chance dans cette course, et pour les gagnants, le pavé d’or reçu sur le podium fait un bon souvenir pour toute la vie.  

L’architecture des villages au nord de la France et en Belgique est très différente que ailleurs en France.  Beaucoup des maisons sont en brique, et la décoration ornée est spécifique aux Pays-Bas et à la Belgique
Voilà une sélection de vidéos: 

En Belgique: 
Le Tour des Flandres, dans la région flamande au nord (en flamand, « Ronde van Vlaanderen »).  
Gand-Wevelgem (entre les villes de Gand, Gent en flamand et Wevelgem), aussi dans la région flamande.   

La Flèche-Wallonne, qui se passe dans la partie francophone, au sud.  C’est la seule classique qui se passe au milieu de la semaine. (Normalement les classiques se passent le dimanche.)   
Liège-Bastogne-Liège, la plus ancienne classique, depuis 1892.  C’est un aller-retour , aussi dans la région francophone.  Elle se passe le 24 avril!

En France: 
Paris-Roubaix, la Reine du Nord et l’Enfer du Nord, reste au sommet des classiques pour beaucoup de spectateurs et cyclistes.
Paris-Roubaix 2011

Aux Pays-Bas: 
Amstel Gold, nomméé par la marque de bière, est la seule classique aux Pays-Bas.